Encore un témoignage sur la façon dont sont organisées les festivités à Clamart sous les yeux de l’actuel maire. « Bonne chasse aux œufs » titrait il dans sa communication. Une maman relate une « chasse » pas très conviviale.
à lire ci-dessous :
Encore un témoignage sur la façon dont sont organisées les festivités à Clamart sous les yeux de l’actuel maire. « Bonne chasse aux œufs » titrait il dans sa communication. Une maman relate une « chasse » pas très conviviale.
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Que s’est-il passé entre le 4 décembre date des premières informations diffusées par Médiapart sur le compte suisse de Jérôme Cahuzac et le 2 avril date des aveux et mise en examen du ministre socialiste pour blanchiment de fraude fiscale ?
Qui était au courant et depuis quand ? Aujourd’hui, Monsieur Jérôme Cahuzac est mis en examen. La justice a fait son travail. Mais en vertu de la séparation des pouvoirs, le Parlement doit aussi exercer son rôle de contrôle sur l’action du gouvernement. C’est le droit et le devoir que la Constitution lui confère. Enfin, le citoyen a le droit de connaître les éventuels dysfonctionnements dans l’action du gouvernement et des services de l’Etat entre ces deux dates.
Le problème derrière cette affaire, c’est qu’on a du mal à croire que personne au plus haut niveau de l’Etat n’ait été informé. Quand le ministre de l’Economie écrit à UBS, qu’a-t-il demandé et quelles réponses a-t-il obtenu des suisses ? Il a affirmé qu’il n’y avait pas de comptes. Qu’il le prouve en publiant les réponses provenant de Suisse. Enfin, que savaient le président de la République et le ministère de l’Intérieur ? Est-ce que tout cela n’aurait pas été couvert au plus haut niveau ?
Dans ce cas, on approche d’une affaire d’Etat et il faudrait en tirer toutes les conséquences. Les parlementaires de l’UDI feront tout pour que la vérité soit connue. On ne pourra pas sortir de cette affaire comme on y est entré. C’est la République et la démocratie qui sont en cause.
Le chef de l’Etat n’a rien annoncé de « solide » jeudi parce qu’il a perdu le sens du concret et se trompe de politique économique.
Sur l’économie et le social, c’était un président cramponné à une boîte à outils dérisoire : la Banque publique d’investissement n’est que la fusion de deux organismes qui existent déjà sans 1 € de plus; les contrats d’avenir sont en réalité des emplois aidés et il y en a toujours eu de l’ordre de 400000; et les contrats de génération sont l’apprentissage, en moins bien, sans le maître d’apprentis. On l’attendait sur des choses intéressant la vie concrète, comme la baisse immédiate des charges pour les commerçants, artisans et les entreprises en commençant par celles de moins 1000 salariés, et la redéfiscalisation des heures supplémentaires. On pensait qu’il annoncerait la fin du massacre du secteur le plus créateur d’emplois que sont les services à la personne. La suppression du forfait et la réduction des aides font bondir leur coût horaire de 30%. Cent vingt mille emplois devaient être créés mais ce sont 150000 au moins qui vont être détruits. Contrairement à ce que pense le Parti socialiste, ce n’était pas une aide fiscale aux riches qui emploient des domestiques car ces services s’adressaient à plus de 4,5 millions de familles…
Sa boîte à outils n’est qu’un bricolage… Rien pour le bâtiment, les heures supplémentaires, les services à la personne et l’industrie. La vérité est qu’il a perdu la bataille du concret.